Iouri Naguibine, « La pause »
- dutheilanne
- 21 août 2024
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 nov. 2024

Iouri Naguibine, La pause, traduit du russe par Georges Laurent, éditions Balland, 1983 ; 190 p. ; ISBN : 2-7158-0410-5.
Réf. AA041 (bon état)
Poids : 262 g.
4e de couverture
Les hasards de la guerre amènent le lieutenant Serge Klimov au village de Routchovka situé à l’arrière du front.
Au premier regard, il s’éprend de Maroussia que courtise assidûment Fédor. De tendres et fugitives relations s’établissent cependant entre Serge et la jeune fille, avant que la guerre ne les sépare à nouveau.
Vingt ans après, Klimov revient dans ce même village à la recherche de ce qui fut une partie de sa vie.
Quête illusoire d’un amour irréel, ses retrouvailles avec Maroussia le plongent tout d’abord dans l’ivresse puis, très vite, dans le désespoir. En effet, si la jeune femme lui avoue tardivement son amour, elle a depuis épousé Fédor et se résigne, sans amertume, à la fidélité.
Brève prise de conscience du malentendu d’une vie, ce roman réaliste, chatoyant et souvent truculent dans sa description du village et de la bureaucratie russe, est avant tout une très profonde et une très belle histoire d’amour.
Iouri Naguibine est né à Moscou en 1920. Une partie de son œuvre a été publiée chez Gallimard. Il a également écrit des pièces de théâtre et des scénarios de cinéma dont Derzou Ouzala, mis en scène par Kurosawa.



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